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Le responsable français de la protection de la vie privée ordonne à Google de développer le droit de ne pas être oublié au monde

Anonim

Google a commencé à supprimer les résultats de recherche par le biais de la décision "droit à l'oubli" adoptée l'année dernière dans l'Union européenne, mais le géant de la recherche a limité la suppression des résultats à ses domaines en Europe. La CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) demande à Google de supprimer les résultats de toutes les instances du moteur de recherche, quel que soit le domaine.

Citant l'arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne, la CNIL a déclaré:

Suite à l'évaluation des réclamations, la CNIL a demandé à Google de procéder à la radiation de plusieurs résultats. Il a été expressément demandé que le retrait de la liste soit effectif sur l’ensemble du moteur de recherche, quelle que soit l’extension utilisée (.fr;.uk;.com, …).

Bien que la société ait accédé à certaines de ses demandes, la suppression de la liste n’a été effectuée que sur des extensions européennes du moteur de recherche et non lorsque des recherches sont effectuées sur "google.com" ou d’autres extensions non européennes.

Conformément à l'arrêt de la CJUE, la CNIL considère que, pour être efficace, la radiation de la liste doit être effectuée sur toutes les extensions du moteur de recherche et que le service fourni par Google Search constitue un traitement unique.

La CNIL donne quinze jours à Google pour se conformer, à défaut de quoi elle infligera une sanction:

Aucune autre mesure ne sera prise si la société se conforme à tous égards et dans le délai imparti à la mise en demeure. Si tel est le cas, la procédure sera close et cette décision sera également rendue publique.

Si Google Inc ne se conforme pas à la mise en demeure dans les quinze jours, le Président sera en mesure de désigner un rapporteur pour rédiger un rapport recommandant à la Commission de contrôle de la CNIL (la Commission chargée d'imposer des sanctions en cas de violation des données françaises droit de la protection) d’imposer une sanction à la société.

Pour sa part, Google a déclaré s’être conformé à la formulation de la loi:

Nous avons travaillé dur pour trouver le bon équilibre dans la mise en œuvre de la décision de la Cour européenne, en coopérant étroitement avec les autorités de protection des données. La décision s'est concentrée sur les services destinés aux utilisateurs européens, et c'est l'approche que nous adoptons pour la respecter.

Même si la CNIL devait sanctionner Google, l’organisme de réglementation français est habilité à imposer une amende maximale de 150 000 euros, ce qui ne risque pas de nuire aux coffres de Google.

Source: CNIL; Via: Reuters