Mise à jour: Iliad a confirmé par un communiqué de presse qu'il fait effectivement une offre sur T-Mobile et a soumis l'offre au conseil d'administration de T-Mo. Les propriétaires et le conseil d’administration d’Iliad ont approuvé à l’unanimité l’accord, qui devrait permettre à Iliad de payer 56, 6% du capital de T-Mobile pour un montant de 15 milliards de dollars.
Histoire originale: Dans une offre qui sort du champ gauche, la société de télécommunications française Iliad SA propose également d’acquérir une participation majoritaire dans T-Mobile US. T-Mobile, elle-même une filiale de T-Mobile Germany, a engagé des négociations de longue date avec son rival américain Sprint. L'offre de 15 milliards de dollars d'Iliad est une surprise, non seulement pour leur intérêt jusqu'ici inexprimé, mais pour le fait qu'Iliad est une société plus petite que T-Mobile, à la fois en termes d'abonnés et de valeur.
Free Mobile, la filiale de téléphonie mobile d'Iliad, compte un peu plus de 7 millions d'abonnés, tandis que T-Mobile n'en franchit que 50 millions. Iliad en tant que société est évalué à 16 milliards de dollars (12 milliards d’euros), tandis que T-Mobile US a une capitalisation boursière de 24, 8 milliards de dollars. Iliad a apparemment offert à T-Mobile "environ 33 dollars par action" pour la société … moins de 6% de plus que le prix de négociation de TMUS avant la révélation de la proposition. Iliad recherche une part de marché de 56, 6% qui lui donnerait le contrôle de facto de T-Mobile. Indépendamment de tout ce que Iliad propose pour une prise de contrôle de T-Mobile, ils envisagent de s’endetter énormément.
Iliad n'utilise que Free Mobile depuis 2012 et a capturé plus de 12% du marché français des abonnés à la téléphonie mobile. Ils ont été incroyablement agressifs dans leurs prix, proposant des forfaits à partir de 2 euros (2, 68 dollars) par mois.
Mais il existe un esprit similaire entre T-Mobile US et Free Mobile. Tous deux ont insisté pour simplifier le processus de téléphonie mobile en éliminant (ou en évitant dès le départ) les subventions sur les téléphones et en abandonnant les contrats officiels.
Source: Le Wall Street Journal, Bloomberg, Iliad