Lors de la révision du code de conduite du Canada sur les services sans fil, qui a débuté en juin 2013, l'autorité de réglementation des télécommunications du pays a apporté deux modifications importantes qui réduiront potentiellement le coût de possession et permettront aux consommateurs de changer de fournisseur plus facilement.
Dans un communiqué, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) a annoncé, à compter du 1er décembre 2017, la fin du déblocage des frais pour les Canadiens possédant des appareils existants et, peut-être plus important encore, un mandat visant à ce que tous les nouveaux appareils à compter de ce jour devront être vendus non verrouillés, même s'ils ont été achetés auprès d'un transporteur contractuel.
À compter du 1 er décembre, tous les Canadiens pourront demander gratuitement à leur opérateur un code de déverrouillage pour un téléphone verrouillé - à l’heure actuelle, les trois grands fournisseurs facturent entre 35 et 50 $ pour le service - ce qui permettra son utilisation sur tous les types de téléphones. réseau concurrent, au pays ou lors de voyages à l’étranger. Cela permettra également aux clients de changer d’opérateur et d’apporter leur téléphone compatible à un autre si ils le souhaitent. Ce qui n'est pas dit, cependant, c'est que de nombreux téléphones vendus au niveau de l'opérateur chaque jour, y compris le Google Pixel et le futur Essential Phone, sont déverrouillés par le fabricant. D'autres appareils, comme le Galaxy S8, sont vendus non verrouillés et verrouillés sur la première carte SIM insérée dans le téléphone.
Les nouvelles règles simplifieront également le passage à un autre réseau, car les clients seront en mesure de résilier les contrats de service dans les 15 jours sans payer de pénalité pour le réassort téléphonique, ce que le premier projet de code sans fil avait tenté de traiter mais, selon le consommateur. groupes de pression, ne sont pas allés assez loin.
Les téléphones déverrouillés sont peut-être en train de disparaître, mais les opérateurs continueront de rechercher des exclusivités téléphoniques pour se différencier.
Étant donné que la grande majorité des Canadiens paient une des trois entreprises pour le service mobile, qui partagent un certain nombre de similitudes en ce qui concerne la vitesse du réseau, la couverture, la disponibilité des appareils et les coûts des forfaits, ceci est plus pratique qu'autre chose, mais les politiques de retour actuelles limitent Le combiné revient à 30 minutes de conversation et à 50 Mo d’utilisation des données, un ensemble de chiffres absurdement rapaces.
L'un des changements les plus importants apportés au code sur les services sans fil sera également le moins discuté: les utilisateurs de lignes secondaires ne pourront plus consentir à des frais de dépassement sans autorisation du titulaire du compte principal. Cela signifie que les parents seront en mesure de superviser et d’approuver les frais d’itinérance ou de surcharge de données, ligne par ligne, corrigeant ainsi l’oubli du premier projet de code sur les services sans fil ayant entraîné des millions de dollars en frais inutiles. Les titulaires de comptes principaux pourront toujours laisser les lignes secondaires approuver les dépassements, mais il s'agira d'un processus d'adhésion.
Les dépassements existants de 50 $ pour l'itinérance nationale et de 100 $ en itinérance sont toujours en place, mais le CRTC a explicitement déclaré qu'ils s'appliquaient à l'intégralité de son compte et non à un titulaire de ligne individuel. Pour les grandes familles qui partagent des forfaits de données, cela peut conduire à des limites et à des dépassements qui doivent être approuvés beaucoup plus tôt dans le cycle de facturation.
Cela permettra aux Canadiens de quitter plus facilement les transporteurs qu’ils adorent haïr.
Depuis sa création en 2013 et sa stricte application en 2015, le code sur les services sans fil a été critiqué pour avoir permis aux entreprises de services sans fil de continuer à augmenter le coût du service conformément aux règles en vigueur. Les groupes de pression croient que sans un marché de MVNO robuste, où les opérateurs vendront un accès en gros à leurs réseaux à de petites entreprises selon un modèle popularisé par Internet à large bande, les Canadiens seront obligés de continuer à payer un prix élevé pour leur service mensuel. Les transporteurs justifient les prix en disant que, le Canada étant un pays immense, les mises à niveau et la maintenance du réseau sont plus onéreuses que partout ailleurs dans le monde, mais les critiques soulignent le manque de concurrence qui maintient les prix élevés.
Le code sur les services sans fil n'exige pas de tarification, et ces nouveaux changements, bien qu'admirables, ne règlent pas les problèmes fondamentaux de la concurrence sur le marché canadien des services sans fil. Néanmoins, le fait de pouvoir déplacer les appareils plus librement et de faire des essais de service sans pénalité facilitera la tâche des Canadiens, ce qui pourrait avoir pour effet de réduire le nombre de plaintes contre les entreprises que les Canadiens adorent haïr.