Logo fr.androidermagazine.com
Logo fr.androidermagazine.com

La saga des prix redmi k20 montre à quel point il est difficile de répondre aux attentes des utilisateurs en Inde

Anonim

Pendant très longtemps, Xiaomi est resté incontesté en Inde. Après avoir fait ses débuts dans le pays en 2014, Xiaomi avait essentiellement une emprise sur la catégorie du budget, écartant des acteurs locaux comme Micromax et Intex, puis défiant Samsung pour la couronne. Elle a réussi à faire tout cela au dos de sa série Redmi, en déployant continuellement de nouveaux modèles qui respectaient le principe de base de la marque: offrir un rapport qualité-prix inégalé.

Ainsi, lorsque Xiaomi a commencé à créer un battage publicitaire avant la série Redmi K20, tout le monde s’attendait à ce que la marque lance les appareils à des prix jamais vus auparavant. Ce n'était pas le cas. Le Redmi K20 a fait ses débuts à 399 ₹ (320 $) pour la version avec 6 Go de RAM et 64 Go de stockage. S'il offre un rapport qualité-prix exceptionnel, le Realme X est disponible pour seulement 16 999 ¤ (245 $), avec ce téléphone venir avec 4 Go de RAM et 128 Go de stockage interne.

Pendant des années, Xiaomi a brisé les notions de valeur préexistantes avec sa série Redmi. Cela a joué contre sa faveur pour le Redmi K20.

Le simple fait que le Redmi K20 coûte 4 000 £ (65 $) de plus que le Realme X a suscité beaucoup de consternation, de vitriol et, au final, de réaction brutale de la part de la communauté. Il y a même une pétition de Change.org qui a recueilli plus de 4 800 signatures pour réduire le prix du téléphone à 19 999 ₹ (290 $).

Peu importe le fait que le Redmi K20 soit le premier appareil équipé du dernier Snapdragon 730 de milieu de gamme de Qualcomm ou que le téléphone dispose d'un écran AMOLED, d'un design évocateur, d'un lecteur d'empreintes digitales intégré et d'une batterie de 4000 mAh.

En un sens, ce n’était pas la démarche la plus intelligente pour Xiaomi de s’en tenir à la marque Redmi pour les K20 et K20 Pro. Pendant des années, le fabricant a fait un travail remarquable en renforçant la notion selon laquelle les appareils Redmi offrent le meilleur rapport qualité-prix du pays, ce qui a considérablement exagéré les attentes des clients. Il aurait été plus logique que Xiaomi tire parti de la marque POCO, cette sous-marque étant au moins destinée au segment de milieu de gamme.

En fin de compte, Manu Jain, directeur de Xiaomi India, a dû s'adresser à la communauté dans une lettre ouverte:

Le Redmi K20 conserve le même ADN et est basé sur le Snapdragon 730 (le troisième chipset le plus puissant de Qualcomm), 40% plus rapide que le Snapdragon 710. Il s’agit du premier téléphone disponible dans le commerce basé sur ce chipset, offrant aux utilisateurs un accès rapide aux dernières processeur de la série Snapdragon 700.

Qualcomm Snapdragon 855 et 730 sont les derniers processeurs, beaucoup plus coûteux que ses prédécesseurs (845 et 710). Veuillez noter que la dernière technologie devient moins chère avec le temps; nous aurions pu utiliser un processeur plus ancien pour économiser de l'argent ou nous aurions pu attendre 6 mois pour que les coûts des composants diminuent et ainsi réduire davantage le prix du Redmi K20. Mais cela aurait été contraire à notre philosophie de vous apporter la dernière innovation.

Au cœur du problème se trouve le fait que le Redmi K20 se vend 2 000 ₹ de plus que son équivalent chinois. Au cours des deux dernières années, Xiaomi a maintenu la parité des prix entre les deux marchés, voire a présenté ses appareils à un prix inférieur pour conserver sa position de première marque de combinés en Inde. De Jain:

Nous sommes fiers de fabriquer ces appareils phares en Inde. Près de 65% de la valeur du smartphone est d'origine locale. Les 35% restants doivent être importés, ce qui entraînera des taxes plus élevées pour les composants complexes. Cela conduit à une petite différence de prix, par exemple, il n'y a que 3% de différence entre les prix de la variante haut de gamme (8 Go + 256 Go) entre l'Inde et la Chine.

La réaction autour du Redmi K20 se résume à un seul point: les clients indiens s'attendent maintenant à ce qu'un appareil vienne avec du matériel de premier plan accompagné de toutes les fonctions et évite tout en évitant de débourser plus de 20 000 Ω pour ce dernier. C'est ce que j'appelle l'effet POCO. Lorsque Xiaomi a présenté le POCO F1 l'année dernière, il a brisé toutes les notions de valeur dans ce segment, et cette attente s'est répercutée sur la série Redmi K20.

Xiaomi aurait dû faire un meilleur travail en vantant toutes les nouvelles fonctionnalités de la série Redmi K20, car en fin de compte, le coût d'un téléphone ne se résume pas à un simple jeu de puces. Le nouvel écran AMOLED est fantastique, le lecteur d’empreintes digitales intégré à l’écran permet une conception plus transparente et le dos offre un superbe effet de dégradé. Mais ces ajouts ne sont pas quantifiables de la même manière qu’un score de référence. Il n’est donc pas immédiatement évident que le K20 soit bien meilleur que le POCO F1 dans de nombreux domaines, à moins d’utiliser le téléphone.

Sur n'importe quel autre marché, le Redmi K20 représenterait un vol absolu pour 320 $. En Inde, il s’agit du téléphone le plus controversé de 2019. Cela seul devrait vous en dire long sur la compétitivité du segment budgétaire dans le pays.

Redmi K20 Pro review: Redéfinir à nouveau les produits phares

Nous pouvons gagner une commission pour les achats en utilisant nos liens. Apprendre encore plus.